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On me dit souvent que j'ai un sale caractère, personnellement, je ne trouve pas, mais je suis sûrement mal placé pour en jugé... Je n'aime pas qu'on me donne des ordres, c'est vraiment quelque chose qui m'excède, les gens qui se pense supérieur à moi! Je suis têtu comme une mule & je n'ai pas peur de l'admettre. Je suis aussi jaloux & possessif, faudrait pas qu'on colle trop à ma petite amie, sinon ca peut faire mal, mais vraiment très mal. Rancunier & hargneux aussi, quand on me fait un enfant dans le dos, ça ne passe pas si facilement. Par contre je suis d'une très grande patience, je ne laisse pas tomber quelque chose facilement, oui, je suis persévèrent. Quand on ne me cherche pas & qu'on est sympa avec moi, les gens découvre qu'en réalité je suis quelqu'un de serviable, d'amical & de compréhensif...mais faut pas chercher la petite bête! On dit toujours que je suis humble, que je ne me mets jamais en valeur, en même temps, je ne vois pas ce que j'ai de si particulier. Fidèle en amour & en amitié, je ne supporte pas l'infidélité... et la fille qui décide de me trompé pourrait bien s'en mordre les doigts

Quelles sont tes qualités?

C'est la question piège. C'est dur de dire ses qualités sans passé pour quelqu'un qui se vante. Mais bon, je m'y plie. Je suis quelqu'un de franc, je n'aime pas mentir et tourné autour du pot. Je suis fidèle et loyale en amour, en amitié et envers ma famille aussi. Je suis attentif aux cours mais surtout envers les autres, j'aime les écouter et les aider si c'est nécessaire et surtout si j'en suis capable. .

Quels sont tes défauts?

Ouh! Là, je pense que j'en ai vraiment beaucoup. Et bien je suis une véritable tête de mule déjà, c'est le pire de mes défauts. Je suis aussi fort impulsif, je ne réfléchis pas des masses avant d'agir, j'agis plus à l'instinct. Je suis jaloux dans une certaine mesure, je n'aime pas qu'on tourne autour de ma copine surtout. Je ne me trouve pas particulièrement possessif, mais on m'a souvent dit que je l'étais quand il s'agit de nouveau de ma copine. Je me mets facilement en colère et je deviens agressif, mais j'arrive à me contrôler de mieux en mieux maintenant.

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Amaury est un nippo-amérindien ce qui inclu donc, qu'il a la peau brune cuivrée, les cheveux noir de jais et des yeux très sombre à la limite du noir de taille moyenne et légèrement bridé. Il est très grand et a d'ailleur grandit excessivement vite ce qui l'handicapait avant n'est plus un problème. il est d'un naturel fort musclé avec ses nombreuses heures de travail dans les salle de sport à encore plus développé sa musculature très imposante désormais. Il porte un tatouage sur le haut du bras droit, une inscription en Japonais signifiant la paix et le courage. Il arbore un autre tatouage au niveau de l'aile du bassin gauche, une tête de loup, animal qu'il affectionne particulièrement. Il sourit peu surtout depuis ce qu'il a vécu mais quand il sourit il a les dents extrêmement blanches.

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Il paraît qu’on doit ne pas se plaindre de sa vie, mais je ne vois pas comment je pourrais ne pas me plaindre de la mienne. Vivre une vie entière dans une maison close… je pense qu’il y a mieux pour un enfant. Il y aura toujours pire, mais je ne souhaite à personne de vivre ma vie, à moins bien sûr d’être réellement accroc aux plaisirs sexuels. Il y a des jours comme ça où ça ne va pas, des jours où ça va… Ou plus tôt des jours où on fait aller, en se disant que ça pourrait être pire, c’est sans doute le cas.

Mon histoire a commencé dans ce qu’on appelle communément : un bordel ! Ma mère prostituée de son état s’était retrouvé enceinte d’un client à 17 ans… apparemment d’un client assez régulier jusqu’à ce que sa femme l’apprenne et qu’il ne vienne plus. Ma mère était d’origine japonaise, d’ou mon prénom à consonance Japonaise : Kiyotaka ou Kiyo mais pour des raisons resté obscure, on m’a toujours appelé par mon second prénom : Amaury. Prénom de l’homme en question que ma mère pensait être mon père. Mon nom de famille, c’est celui de ma mère qui avait été adopté par des américains. En grandissant, ma mère s’aperçu que j’avais une peau beaucoup trop foncé pour que ce soit le dit : Amaury qui l’ai engrossé, non, c’était bien un client de passage, mais le seul amérindien du coin à avoir eu recours une fois à ses services.

C’est ainsi que j’ai commencé mon enfance, élevée par des dames de petites vertus, dans un monde où les hommes ne sont pas toujours tendre avec elles. « Kiyo sort d’ici, allez mon bébé, ce n’est pas pour toi ça ». Tous les soirs, ma mère me disait ça, sauf les rares fois où elle n’avait pas de client, mais en grandissant, je deviens moins dupe et moins naïf, surtout avec l’école. On se moquait de moi parce que ma mère était une « pute » mais moi je savais bien qu’elle n’avait pas d’autre choix si elle voulait vivre et me faire vivre. Elle se privait parfois pour que je puisse manger et grandir correctement. Et je dois bien l’avouer, je n’ai manqué de rien ou presque.

L’adolescence marqua les complications de rébellions d’un enfant face à sa mère… et de violentes disputes éclataient entre nous.

« Enfin, M’man ! Quand est ce que tu vas arrêter de faire ça ?! »
« Mon bébé, écoute, je ne peux pas, sinon comment veux tu qu’on vive ? On a nulle part où allé et je n’ai pas fait d’étude, je suis là dedans depuis que j’ai 16 ans… Essaie de comprendre. »
« Non ! Tu me dégoute ! Je veux plus te voir ! »

J’avais 15 ans à l’époque, et ce jour là, je m’étais taillé de la « maison » avec la ferme intention de ne pas y revenir. Mais si, j’avais fini par revenir, parce que malgré le dégoût que le métier de ma mère m’inspirait, c’était ma mère, elle s’était battu pour moi et je l’aimais malgré tout. Après 4 mois à vivre comme je pouvais, j’étais rentré, trouvant ma mère malade, je ne savais pas quoi faire. Dans ce milieu quand une des « ouvrières » tombent malade, soit elles sont mise dehors, soit tuées par leur patron, et je ne voulais pas que ça arrive. J’allais fêter mes 16 ans prochainement.

« Qu’est ce qu’il faut que je fasse pour que tu la laisse tranquille ? »
« Jusqu’où es tu près à aller, gamin ? »
« N’importe où, c’est ma mère, bordel ! »
« Alors prend sa place, travail pour moi et je la laisse en paix…Mais tu sais ce que ça implique. »

Oh oui, je le savais, j’avais vu ma mère bosser pendant des années, ses clients me faisait un petite tape amical sur la tête quand j’étais encore un enfant, et en grandissant il me disait à quel point elle faisait bien son travail. Sur le moment, je ne me sentais pas capable d’assumer de faire ce qu’elle faisait, mais je n’avais pas le choix… j’acceptais de vendre mon corps aussi jeune et puéril soit il. Ma mère essaya de m’en dissuadé mais je ne voulais pas qu’elle meurt. Ce fût un beau carnage… 16 ans, pas de copine et toujours puceau, ne sachant rien du sexe à part les fragments de ce que j’avais vu dans ma jeunesse et franchement… je préférais ne pas y penser. Cela n’avait pas l’air de gêner le patron de ma mère, qui venait de devenir le mien au passage. Une nuit, alors que j’étais allongé seul dans ma chambre, une des filles avec qui j’avais grandis, enfin, plus vieille que moi d’une bonne dizaine d’année me réveilla. C’était le patron qui l’envoyait, fallait qu’on m’apprenne, une cliente de la haute me voulait pour une soirée dans une semaine mais je n’avais pas d’expérience. Elle était comme une mère pour moi, quand elle posa ses mains sur mon corps nu, je ne pu m’empêcher de pleurer, j’avais peur et je regrettais cette décision, j’allais devenir ce qui me répugnait le plus au monde…

« Ca va aller, Trésor, ca va aller… »

Non, ça n’irait pas, je le savais, c’était l’une de ses paroles de réconfort que l’on vous sert et qui est vide. Je me rappel avoir posé ma tête contre sa poitrine nue, l’avoir serré alors que je pleurais à chaudes larmes et même l’avoir supplié de ne pas me toucher, alors qu’elle continuait de me caresser les cheveux en me murmurant des paroles vides mais réconfortante. J’aurais préféré savoir ce que c’était le sexe sans contradiction, mais je ne connais que ça et probablement pour toujours. Malgré tout, perfectionniste dans l'âme, je faisais mon boulot et je le faisais bien! Aucun clients ou clientes ne s'est jamais plains de moi et de ma façon d'exécuté leurs envies... ce qui ne veut pas dire que si je souris devant, je je ne fais pas la gueule derrière. Ma mère fini par mourir, 4 ans plus tard, de sa maladie… le SIDA.

Après sa mort, je ne voulais plus travailler, je me trouvais donc un job d'étudiant et je terminais mes études de vétérinaire. Je décidais de quitter Seattle pour les Bahamas pour commencer ma vie, une nouvelle vie et oublier les contraintes de l'ancienne. Je n'ai pas énormément de connaissance dans le coin, et je n'ai pas envie de m'ouvrir spécialement aux gens et de leur raconter mon histoire dont, j'ai honte.